Ne pas tomber dans le piège
Ce n'est sans doute pas un traquenard qui attend l'équipe de France à Thorshavn, aux Féroé. Mais, face aux forfaits de dernière minute, les Bleus devront s'employer pour éviter de se causer des frayeurs inutiles.
Que les Bleus se rendent aux Iles Féroé en octobre, en septembre ou en août, le temps est toujours aussi décourageant. C'est une pluie fine et tenace, un stade serré et à la pelouse incertaine, un brouillard toujours présent dans le décor qui ont accueilli une équipe de France arrivée sans souci à Thorshavn, mardi, aux alentours de 13h. Or, la météo locale n'annonce rien de mieux pour mercredi, 17h (18h heure française) et il faudra s'y faire. Ce match important pouvant conditionner ceux du mois de septembre (la Roumanie le 5 et la Serbie le 9 à Belgrade) se déroulera par conséquent dans des conditions de jeu guère favorables mais « on ne peut pas parler de traquenard, ce serait un grand mot », a convenu Raymond Domenech.
Néanmoins, ce Féroé-France peut ne pas être simple. Alors ce sera aux Bleus de le rendre simple. De prendre le problème par le bon bout, comme ils l'avaient si bien réussi la fois dernière en collant la pression d'entrée à ces Iliens (2 buts en dix minutes) ou, à l'inverse, de se causer des frayeurs inutiles en prenant, justement, le problème à l'envers. La consigne ? Ne surtout pas tarder à entrer dans le match, « sinon l'adversaire prend confiance et on sera, alors, en difficulté », relève un sélectionneur qui a dû déplorer le forfait de son capitaine, Thierry Henry, et s'en est expliqué mardi, en fin d'après-midi. « Il s'agit là d'une suite logique de ses tendinites aux deux tendons d'Achille mais nous avions décidé de ne pas communiquer là-dessus avant d'être certain qu'il ne pourrait pas venir avec nous. » A-t-il bénéficié d'un régime de faveur en ne venant pas à Clairefontaine faire constater sa blessure ? « Il y a des gens en qui j'ai confiance, a répondu Domenech sur le sujet ; la loi est faite pour les autres... »
L'équipe connue à 16 heures
Franck Ribery non plus ne devrait pas être de la partie. Mais il est là et le patron des Bleus n'a pas fermé la porte à son entrée en cours de match. « Si cela est nécessaire, a-t-il précisé ; mais cela peut aussi constituer une bonne préparation pour son match de samedi, en Bundesliga. » La menace de Van Gaal lui suggérant fortement de ne pas le faire jouer une seule minute, n'a visiblement pas fait peur à notre Raymond national. Il en faut plus, bien sûr... « Je ne me mêle pas des affaires du Bayern, je ne dis pas aux entraîneurs de club ce qu'ils doivent faire avec mes sélectionnés... » La réciproque doit donc être vraie. Evidemment, compte tenu de ces deux cas évoqués, l'absence du fer de lance des Bleus, ajoutée au forfait du meilleur buteur de l'histoire de notre football, est-il un inconvénient réel voire insurmontable pour jouer des Féroé qui ont, malgré tout, bien résisté à la Serbie (2-0), à la Roumanie (1-0) et fait mieux que ça contre l'Autriche, ici, à Torshavn (1-1) ? Domenech n'a pas bien sûr pas communiqué d'équipe et on devra patienter jusqu'à 16 h, mercredi, avant de savoir dans quel système et avec quels joueurs, la France débutera la partie.
francefootball.fr
Ce n'est sans doute pas un traquenard qui attend l'équipe de France à Thorshavn, aux Féroé. Mais, face aux forfaits de dernière minute, les Bleus devront s'employer pour éviter de se causer des frayeurs inutiles.
Que les Bleus se rendent aux Iles Féroé en octobre, en septembre ou en août, le temps est toujours aussi décourageant. C'est une pluie fine et tenace, un stade serré et à la pelouse incertaine, un brouillard toujours présent dans le décor qui ont accueilli une équipe de France arrivée sans souci à Thorshavn, mardi, aux alentours de 13h. Or, la météo locale n'annonce rien de mieux pour mercredi, 17h (18h heure française) et il faudra s'y faire. Ce match important pouvant conditionner ceux du mois de septembre (la Roumanie le 5 et la Serbie le 9 à Belgrade) se déroulera par conséquent dans des conditions de jeu guère favorables mais « on ne peut pas parler de traquenard, ce serait un grand mot », a convenu Raymond Domenech.
Néanmoins, ce Féroé-France peut ne pas être simple. Alors ce sera aux Bleus de le rendre simple. De prendre le problème par le bon bout, comme ils l'avaient si bien réussi la fois dernière en collant la pression d'entrée à ces Iliens (2 buts en dix minutes) ou, à l'inverse, de se causer des frayeurs inutiles en prenant, justement, le problème à l'envers. La consigne ? Ne surtout pas tarder à entrer dans le match, « sinon l'adversaire prend confiance et on sera, alors, en difficulté », relève un sélectionneur qui a dû déplorer le forfait de son capitaine, Thierry Henry, et s'en est expliqué mardi, en fin d'après-midi. « Il s'agit là d'une suite logique de ses tendinites aux deux tendons d'Achille mais nous avions décidé de ne pas communiquer là-dessus avant d'être certain qu'il ne pourrait pas venir avec nous. » A-t-il bénéficié d'un régime de faveur en ne venant pas à Clairefontaine faire constater sa blessure ? « Il y a des gens en qui j'ai confiance, a répondu Domenech sur le sujet ; la loi est faite pour les autres... »
L'équipe connue à 16 heures
Franck Ribery non plus ne devrait pas être de la partie. Mais il est là et le patron des Bleus n'a pas fermé la porte à son entrée en cours de match. « Si cela est nécessaire, a-t-il précisé ; mais cela peut aussi constituer une bonne préparation pour son match de samedi, en Bundesliga. » La menace de Van Gaal lui suggérant fortement de ne pas le faire jouer une seule minute, n'a visiblement pas fait peur à notre Raymond national. Il en faut plus, bien sûr... « Je ne me mêle pas des affaires du Bayern, je ne dis pas aux entraîneurs de club ce qu'ils doivent faire avec mes sélectionnés... » La réciproque doit donc être vraie. Evidemment, compte tenu de ces deux cas évoqués, l'absence du fer de lance des Bleus, ajoutée au forfait du meilleur buteur de l'histoire de notre football, est-il un inconvénient réel voire insurmontable pour jouer des Féroé qui ont, malgré tout, bien résisté à la Serbie (2-0), à la Roumanie (1-0) et fait mieux que ça contre l'Autriche, ici, à Torshavn (1-1) ? Domenech n'a pas bien sûr pas communiqué d'équipe et on devra patienter jusqu'à 16 h, mercredi, avant de savoir dans quel système et avec quels joueurs, la France débutera la partie.
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